Du 12 au 14 mai 2015
Bora Bora, rien que de prononcer son nom, nous avions à l’esprit tous les fantasmes que les citadins que nous sommes peuvent s’imaginer. Va-t-elle être à la hauteur de nos rêves ?
5 minutes après le décollage de Raiatea, nous avions déjà un bout de la réponse en survolant l’île et le lagon qui l’entoure et 10 minutes plus tard, à l’atterrissage sur la piste qui se trouve sur un des motus, nous avions déjà la réponse.
Waouh !
Devant nous, une beauté majestueuse, symphonie de bleus cobalt, de jades et de saphirs du plus beau lagon du monde. Des pics volcaniques qui se projettent dans le ciel d’une manière incroyable et une végétation tropicale exubérante.
Nous montons dans un bateau navette pour rejoindre l’île. Nous sommes en fin d’après midi, la lumière est sublime et met en valeur ce joyaux. Nous traversons le lagon puis longeons la côte sur une bonne partie de l’île et arrivons au débarcadère du petit village de Vaitape. Là, nous attend Cécile qui nous loue une chambre chez elle mais bonne surprise, la chambre en question n’est pas disponible alors nous logerons dans une superbe petite maison indépendante dans les hauteurs avec une vue sur la mer et au loin Maupiti pour le même prix. Incroyable ! surtout quand on connait les prix exorbitants qui se pratiquent à Bora Bora.
Le lendemain, nous sommes impatients de découvrir cette merveille de la nature. C’est avec les vélos que Cécile nous a prêté que nous partons faire les 32 km du tour de l’île. Il fait super beau, c’est génial !
Sans conteste Bora Bora est une île magnifique. Ses reliefs tranchants et son lagon turquoise font inévitablement penser à la carte postale que l’on a tous en tête. Nous avons fait du snorkeling dans le plus beau lagon du monde d’une richesse incroyable, un monumental aquarium naturel.
On nous avait dépeint le tableau, en nous disant que c’était très touristique, surfait. Nous imaginions trouver des immeubles, de grosses villas de milliardaires, un peu comme sur la côte d’azur et bien pas du tout. Effectivement, jusqu’à la pointe Matira il y a pas mal de voitures et d’hôtels mais qui respectent le paysage, avec les toits en feuille de palmiers, qui ne dépassent pas la cime des cocotiers et de ravissants petits bungalows sur pilotis. D’ailleurs, nous nous sommes offert un délicieux jus d’ananas dans l’un de ces beaux hôtels, les pieds en éventail sur les chaises longues devant la piscine à débordement que bien sur, n’étant pas résident, nous n’avons pas le droit d’utiliser, n’est ce pas …
Une fois avoir passé la pointe, la nature reprend ses droits. Pratiquement plus de circulation sur la seule petite route qui fait le tour de l’île. Les habitants se partagent le reste dans quelques petits villages traditionnels tranquilles avec de jolies églises pittoresques parsemées tout du long du littoral. Le soir venu, après leur journée de travail, beaucoup sortent la pirogue à balancier et vont faire un tour sur le lagon.
Tout autour de l’île principale, le lagon s’étend sur des kms d’un bleu turquoise étincellent, encerclé de petits motus paradisiaques cartes postales idéales. Tous possèdent en tout cas leurs cocotiers nonchalamment penchés au dessus du lagon, mais seules les motus plats ont vraiment du sable blanc car Bora n’est pas une destination plage, comme notre imaginaire collectif pourrait le laisser croire, il n’y a qu’une seule plage sur Bora Bora,la plage Matira.
Nous finirons notre inoubliable journée à Bora Bora sur la terrasse de notre petite location à admirer le sublime coucher du soleil sur la mer et sur Maupiti.
Ainsi s’achève notre périple dans les îles hautes de l’archipel de la Société, demain nous partons pour l’archipel des Tuamotus sur l’atoll de Tikehau.
Laisser un commentaire