4 jours à Vientiane Capitale du Laos

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Du mardi 25 au vendredi 28 novembre 2014

Nous avons quitté notre jolie et sympathique guesthouse Sengkeo et Vang Vieng que nous avons adoré vers 9h mardi matin, pris un mini van et sommes arrivés vers midi à Vientiane. Après avoir mangé une bonne soupe Thaï dans un boui boui et déposé nos affaires à notre nouvel hôtel au 4ème étage (dure dure, quand il faut monter nos gros sacs de 15kgs), nous avons commencé à partir à la découverte de la ville et bien sur de ses temples et autres curiosités à voir.

Ba ! comment dire, après ce premier après midi de visite, nous ne sommes pas très emballés. Les premiers temples rencontrés sont plutôt moches et réalisés de manière grossière, rien à voir avec le faste des temples de Bangkok et la ville a plutôt l’air d’une grande ville de province bien tranquille, pas très belle, que d’une capitale bouillonnante, On commence à devenir difficile.

Nous avons réservé 3 nuits dans notre hôtel et on commence à se demander si ça ne va pas être trop. Heureusement, pour nous remonter le moral, nous trouvons dans le dédale des rues du centre ville, un restaurant branché, tenu par un couple, lui Québecois et elle Laotienne, avec qui nous avons tout de suite sympathisé qui font de délicieuses pizzas (c’est qu’on commence à saturer de la cuisine Asiatique, de temps en temps ça fait du bien de faire une pause 😉 ).

Le lendemain, mercredi, après un délicieux petit déj toujours chez notre Québecois, nous décidons de persévérer et de continuer la découverte des trésors cachés de Vientiane.
Le temple musée du wat Ho Phra Kéo. Le bâtiment date de 1930, c’est une reproduction de l’ancien temple royal détruit par les Siamois en 1828.

Le Wat Sisalet avec son toit à 5 pans date de 1818 et c’est le seul temple de Vientiane à ne pas avoir été détruit par les Siamois.

Le grand palais, le Patuxai, curieux arc de triomphe dont la décoration est inspirée de la mythologie Laotienne, construit dans les années 1960 et le stûpa noir.

Au coucher du soleil, vers 18h nous avons été nous balader dans les jardins le long du Mékong. Sur les quais la circulation a été coupée et l’endroit devient le rendez vous des sportifs et des promeneurs. Joggeurs, cyclistes, marcheurs et plus loin sur des grandes places, des cours de fitness en plein air, à grande échelle, près d’une centaine de personnes en tenue font les mouvements en cadence au rythme du coach et de la sono hurlante.

En continuant notre promenade, nous sommes tombés sur le marché de nuit où des badauds vendent toutes sortent de contrefaçon et babioles Chinoises et pratiquement aucun artisanat.

Nous finissons notre soirée, comme ça par hasard, dans un restau tenu par un Alsacien où nous faisons la connaissance d’un couple de voyageur Franco/Suisse/Hongrois, Erika et Jacky, la cinquantaine qui ont tout plaqué et vivent maintenant en Thaïlande près de Chiang Mai. Ils font du bénévolat dans l’école de leur village, apprennent le Thaï et sont au Laos pour des histoires de visa. Nous avons passé une super soirée avec eux, à échanger et discuter de nos vies et parcours respectifs. La devise de Jacky, à méditer, « J’ai commencé ma 2ème vie quand je me suis rendu compte que je n’en avais qu’une »… Nous espérons pouvoir nous revoir en janvier dans le sud de la Thaïlande. Vraiment un très bon moment et une très belle rencontre.

Jeudi, nous décidons d’aller visiter le Bouddha parc. Un bonhomme un peu farfelu, genre de « Facteur Cheval » souhaitant unifier bouddhisme et hindouisme construit plus de 200 statues en béton armé dans les années cinquante. En arrivant sur place, nous sommes tombés sur une fête des écoles dans le parc. Les enfants habillés en costume traditionnel passaient par petits groupes, les uns après les autres sur une scène, faire des petits spectacles de danses et de chants. Ambiance kermesse, bon enfant bien sympathique.

Dans l’après midi, nous continuons notre tour des temples par le grand stûpa sacré, Wat That Luang, censé contenir un cheveux de Bouddha. C’est le monument religieux le plus important du Laos.

Pour notre dernière journée, le matin, nous allons faire un tour au marché. C’est ici que les paysans viennent vendre leurs produits frais dans une atmosphère joyeuse et haute en couleur pleine de tous les parfums et puanteurs du Laos. Les marchandises sont exposées par catégories. A l’emplacement du poisson, on trouve des poissons agonisants dans des bassines, des crapauds, des grenouilles et même des tortues, tous vivants.

Le coin des fruits et légumes est le plus coloré et celui des écorces et racines, remèdes en tous genres, le plus odorant.

Le plus puant étant celui de la viande où saucisses, têtes de porc, abats et barbaques sanguinolentes sont exposés à la chaleur pour le plus grand bonheur des mouches. Entre les stands de viande et de fruits, des petits salon de coiffure où les clientes sont complètement allongées pour faire le shampoing.

Partout et pour tout, des sacs plastique sont utilisés et jetés sans considération et prise en compte des problèmes de pollution.

Nous finirons notre après midi à nous balader dans les rues de cette agréable et attachante capitale ou se côtoient les marchandes avec leur chapeau chinois et leurs paniers à balancier et les gros 4X4 de luxe, les immeubles vétustes, les poteaux surchargés de fils éclectique, des anciennes maisons à la Française rescapées de l’époque de la colonisation, pas toujours en bon état, les temples, les grands et beaux bâtiments administratifs, tuk tuk, cyclopousse et bus fumant.

Nous avons fait pratiquement tous les temples et autres monuments à voir de cette ville et finalement, nous avons bien apprécié notre séjour à Vientiane.

Ce soir, grande première, nous prenons le bus de nuit pour Paksé à environ 700km plus au sud en 11h de route…

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