Arrivée à Tananarivo capitale de Madagascar

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Dimanche 31 août 2014.

Après 12h de vol sans vraiment dormir puis une escale de 3h à St Denis de la Réunion. Kiosque de produits locaux : Rhum, ananas frais et noix de coco… dans l’aéroport, vue sur la montagne et sur l’Océan Indien. Nous ne sommes pas très frais et plutôt abasourdis de se dire : ça y est, on y est, à plus de 9000 kms de Paris.
Encore un petit vol de 1h30 dans un petit avion à hélice et nous atterrissons à Tananarivo sous le soleil. Nous sommes attendus par Michaël et Elynah, nos guides pour la journée dans la capitale.

Après avoir passé les dizaines de personnes qui veulent absolument nous porter nos bagages (pour gagner quelques sous) et ceux qui veulent échanger des centimes d’euros en euros (car pas possible au bureau de change) nous arrivons à la voiture, une vieille Peugeot qui a démarré au bout d’une dizaine de tours de clef (on a bien cru qu’on allait être en panne). Nous sommes allés poser nos affaires dans notre chambre d’hôtel.

Tout de suite en sortant du parking de l’aéroport direction l’hôtel, quel choc, quel dépaysement, ça décoiffe ! Nous voilà plongés dans un autre monde. Partout des échoppes, des stands improvisés sur les trottoirs de légumes de toutes sortes loin d’être calibrés, des boucheries à ciel ouvert avec la viande qui pend à l’air libre au bord de la route. Des minis cars bondés, des files d’attente aux arrêts de bus. Des vieilles 4L et 2 CV beiges converties en taxi. Après avoir déposé nos sacs à l’hôtel et échangé nos euros en ariarys (nos 500 euros sont devenus 1600000 ariarys, nous voilà millionnaires), nous sommes repartis avec nos guides dans la vieille Peugeot en direction de Tana.

Au long des 10 kms jusqu’à Tana, nous découvrons la vie Malgache. Les rue très vivantes, avec des marchés, des fêtes, des regroupements. Nous passons devant des tombeaux au bord de la route, autour des habitations où à lieu une cérémonie de retournement des morts. Les gens sont bien habillés, regroupés autour d’une fanfare et ont l’air joyeux (août/septembre et octobre est la période des cérémonies de retournement des morts). Nous passons des rizières, des briqueteries. Sur la route nous croissons des charrettes (dont une chargée et tirée par un homme qui coure pieds nus), des zébus, des vélos, des scooters avec femmes et enfants, mais aussi des grosses voitures et notamment le convoi présidentiel avec 4×4 mercedes gyrophares allumés escortés par des motards.

Tout d’abord, nous arrivons par la ville basse, quartier le plus pauvre, avec bidon ville au bord d’une rivière dépotoir insalubre. Puis nous montons et rejoignons la moyenne ville à mi hauteur de la colline, quartier déjà plus riche avec des immeubles et des restants de la colonisation française, notamment la gare qui ne sert plus qu’au fret et qui a été transformée en magasin. L’avenue de l’indépendance qui est leurs Champs Élysée local avec jardin, palmiers (jamais vu). Sur la place des marchands de glace ambulants, un attroupement autour d’un magicien local qui avale des serpents et des lames de rasoir. Nous arrivons en haut de la colline sacrée pour la visite de l’attraction locale, le palais de la reine. En repartant, nous nous sommes arrêtés pour voire un groupe musical local dans un grand square, les adultes étaient regroupés autour. les enfants jouaient plus loin. Une bouteille de plastique sous les fesses, la descente d’escalier leur servait de toboggan. Retour à l’hôtel bien fatigués (24h sans avoir vraiment dormi). Nous avons partagé avec nos guides la bière locale THB (très bonne). Pour notre 1er dîner, bien que l’aliment principale et à chaque repas pour les malgaches soit le riz, nous mangeons une assiette de pâtes aux légumes et petites crevettes. Après installation de la moustiquaire à la Mac Gyver (tire bouchon dans le plafond) direct dodo. C’était sans compter la berceuse du soir, cri du cochon en train de se faire trucider et découper par le boucher d’en face l’hôtel. Bonne nuit les petits !!

  1. François

    Hé bien! ça fait plaisir de recevoir de vos nouvelles: au bout du monde il y aussi internet, Et puis quel plaisir de lire ces lignes, on si croirait et ça donne envie. Merci, à bientôt sur le blog. Bise,

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