Bonjour les Kiwis !

Après un long voyage : Singapour -> Auckland 19 h (12h de décalage en plus avec la France) puis le lendemain de nouveau 1h de vol entre Auckland et Wellington au sud de l’île du nord et encore 3h30 de bateau pour rejoindre Picton au nord de l’île du sud (j’espère qu’on ne vous a pas perdu), nous voilà arrivé au point de départ de notre périple de 10 jours sur l’île du sud de la Nouvelle Zélande que nous ferons en voiture et en camping. Fini le confort bien que précaire des guesthouses d’Asie, la cuisine de rue à 3€ le repas, les bus, les tuk tuk, les scooters.

En route pour de nouvelles aventures dans un autre monde et de l’autre côté de la planète !

La Nouvelle-Zélande, est un pays d’Océanie, au sud-ouest de l’océan Pacifique, constitué de deux îles principales. L’île du Nord (« île Fumante »), avec ses volcans et ses forêts subtropicales et l’île du Sud (« île de Jade »), un peu plus grande, avec ses crêtes enneigées baptisées « Alpes néo-zélandaises », ses glaciers, ses fjords et aussi une kyrielle de collines, où paissent quelques 60 millions de moutons. Située à environ 2 000 km de l’Australie dont elle est séparée par la mer de Tasman. La Nouvelle-Zélande est très isolée géographiquement. Cet isolement a permis le développement d’une flore et d’une faune endémiques très riches et variées, comme le kiwi (petit oiseau en voie de disparition) qui est aussi un symbole du pays.

L’histoire de ce pays est l’une des plus courtes du monde, car il s’agit d’un des derniers territoires découverts par l’Homme : en effet les Maoris y sont arrivés entre 1050 et 1300, tandis que les Européens y débarquèrent en 1642. De 1788 à 1840, les îles de Nouvelle-Zélande font officiellement partie de la Nouvelle-Galles-du-Sud, le territoire devient par la suite une colonie britannique à part entière le 6 février 1840 — jour de la fête nationale néo-zélandaise— avec la signature du traité de Waitangi. La Nouvelle-Zélande devient complètement indépendante en 1947. Elle maintient de forts liens avec le Royaume-Uni, ainsi qu’avec l’Australie (pays anglo-saxon le plus proche et partageant une partie de son histoire).

La capitale est Wellington et la plus grande ville Auckland. La monnaie est le dollar néo-zélandais. La population, estimée à environ 4 millions d’habitants en 2013, est majoritairement d’origine européenne, tandis que les Maoris forment la minorité la plus nombreuse. Les non-Maoris d’origine polynésienne, ainsi que les Asiatiques, représentent également d’importantes minorités.

La Nouvelle-Zélande connaît un très forts taux de croissance depuis la fin des années 2000. Entre 2008 et 2011, alors que la conjoncture économique mondiale était mauvaise, elle a enregistré une progression record de son indice de développement humain, passant de la 21ème à la 3ème place du classement mondial, derrière la Norvège et l’Australie.

Ceux que l’on appelle les « Kiwis » sont proches de la nature et grands amateurs de plein air. Les concepts maoris, tels que le whanau (famille) et la mana (autorité spirituelle) font partie intégrante du système de pensée en Nouvelle-Zélande. Certes, des progrès restent à accomplir sur le plan social, mais l’identité nationale, mi-maorie mi-pakeha (blanche) est désormais bien établie.
jeudi 26 février 2015

C’est en ferry que nous traversons le détroit de Cook qui sépare les deux îles. Nous sommes émerveillés par les paysages qui sont déjà magnifiques.

Nous arrivons à Picton en fin d’après midi, jolie petite ville qui est aussi le principal port de voyageur de l’île du sud. Nous passons la nuit dans une auberge de jeunesse « Atlantis Backpacker » tenue par une gérante rigolote et baba cool. Petite chambre avec grand lit à baldaquin située juste à côté de la cuisine. Dur dur pour dormir, vaisselles jusqu’à 3h du matin…

Demain départ pour le région de Queen Charlotte