De Hokitika au glacier Franz Joseph

Lundi 02 mars 2015

Et c’est reparti, pour en reprendre pleins les yeux, direction le glacier Franz Joseph sur la côte ouest plus au sud. Nous traversons des forêts vertes et humides bordées de belles fougères de toutes sortes.
On s’arrête faire quelques courses dans le petit village nommé Ross, très mignon, très calme et paisible, pas grand monde dans les rues.

En voiture on écoute un CD Kiwi country, comment dire … très local qui s’adresse à un publique d’initiés, mélange country américaine et musique Polynésienne 😉 .
Sur le bord de la route dans les talus, pleins de hautes et fines fleurs oranges. On croise plusieurs lits de rivières très larges pleins de cailloux où serpentent au milieu des torrents qui descendent de la montagne. Partout de grandes prairies avec des troupeaux et quelques maisons fleuries.

Sur les routes, c’est un va et vient de camping car, de grosses motos et de courageux cyclistes bien chargés. Nous sommes à la fin de l’été et c’est encore la pleine saison touristique. Au loin de gros nuages gris menaçants sur les montagnes.

Dans l’après midi, nous faisons une balade de 3h aller retour jusqu’au front glaciaire. Du parking, on traverse une belle forêt humide puis on suit un sentier qui longe le torrent entouré de caillasse et de grosses pierres dont certaines sont recouvertes de mousse verte et orange. Tout autour le long des parois rocheuses sur lesquelles s’écoulent des cascades. Au loin, entre les montagnes, l’imposant glacier voilé par les nuages. Au bout d’1h30 de marche, on arrive devant le front qui a bien reculé depuis 2008. A cette vue, nous réalisons concrètement les conséquences du réchauffement climatique, c’est impressionnant ! Avec le zoom de l’objectif on voit une énorme cascade au débit puissant qui sort dans un grand jet du glacier. On a l’impression qu’il fond là devant nous, à vue d’œil. Nous avons eu droit à une éclaircie sur le glacier qui prend alors de belles nuances bleutées.

De retour en ville, nous allons visiter une réserve de sauvegarde de Kiwis, très intéressant. C’est un oiseau nocturne qui ne vole pas car à l’origine il n’avait pas de prédateur et qui est malheureusement en voie de disparition suite à l’introduction par les européens de mammifères tels que, les chats, les chiens, les rats et les belettes.

Nous reprenons la route en espérant trouver un camping mais la pluie redouble d’intensité, le sol est détrempé. Finalement,  nous serons obligés de nous réfugier dans un motel sur le bord de la route à Makarora, un petit bled paumé.  Mais que c’est bon d’être au sec dans un vrai lit bien moelleux !

Demain direction Wanaka au bord d’un grand lac.