Samedi 28 février 2015
Après une bonne nuit blottis dans nos duvets, quel régal d’être réveillé aux chants de dizaines d’oiseaux dont le Tui, oiseau endémique de la Nouvelle Zélande, au plumage marron, bleu foncé irisé et noir avec sous la gorge deux petites huppes blanches dont le chant est très particulier, presque des miaulements par moment, à tel point que l’on pensait qu’il y avait un chat dans le camp. Petit déjeuner sur l’herbe, au soleil, face à la mer (le pied !) puis baignade rafraîchissante, démontage de la tente, au revoir les compagnons de voyage et en route vers le parc national Abel Tasman.
En chemin, nous passons par la belle ville de Nelson où nous croisons des joueurs de cricket, sport très populaire au même titre que le rugby. Nous pique niquons dans la baie Ruby sur son immense plage de galet.
Un peu plus tard dans l’après midi, nous arrivons à Marahau dans le parc Abel Tasman qui est situé à la pointe nord ouest de l’île. C’est la région la plus ensoleillé de la Nouvelle Zélande. Nous partons immédiatement (c’est que le temps nous est compté) sur le sentier du littoral faire une belle balade jusqu’au coucher du soleil.
Les plages sont superbes, sauvages, longues et dorées, certaines sont adossées à des collines boisées, à des montagnes escarpées. Nous traversons une forêt préservées magnifiques avec de superbes fougères arbustives et nous y croisons pleins d’oiseaux, tel que les piwakawaka à la queue en éventail qui virevoltent dans le soleil. Dans les eaux transparentes, nous voyons batifoler des otaries bleues et au retour, dans le soleil couchant, nous croisons tous pleins d’oiseaux marins.
Quelle balade magnifique !
Nous trouvons un camping tout près du départ du sentier, en pleine nature, entouré de prairies et au loin la plage. Dîner dans un petit coin de la cuisine commune du camping bondée de touristes de différentes nationalités. Ambiance colonie de vacances.
C’est avec regret que nous partirons demain pour la suite de notre périple en direction du glacier Franz Joseph.
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