Maupiti l’authentique

Classé dans : Polynésie | 1

du 05 au 09 mai 2015

Après avoir repris le ferry de Mooréa pour rejoindre Papeete, nous sommes montés dans un petit avion direction Maupiti et là quel spectacle ! Nous avons survolé la majestueuse Mooréa et vu du ciel la superbe plage qui est tout près de chez Julia, la passe de l’arrivée en ferry et les 2 baies. Époustouflant !

Puis 50 minutes plus tard, nous découvrons Maupiti. Montagne verte impressionnante au relief tranchant, entourée d’un lagon étincelant et de deux grands motus en arc de cercle. La courte piste d’atterrissage à moitié sur la mer est située sur un motu.

C’est donc sur un petit bateau navette que nous traversons le lagon pour rejoindre l’île. Quelle entrée en matière, c’est magique !

Au débarcadère Manu (prononcez Manou, abréviation de Manuella) notre adorable hôte, nous accueille et nous reçoit chaleureusement dans sa petite pension de famille.
Elle cuisine super bien et nous mijote toutes sortes de bons plats Polynésiens. Bien sur la salade tahitienne (poissons crus, citron et lait de coco tout frais râpé par mes soins 😉 ), poissons grillés avec aubergines du jardin poêlées, crevettes sauce curry (une tuerie !), une soupe tahitienne délicieuse (impossible d’en savoir plus, secret de fabrication) et sans oublier les supers gâteaux  au chocolat et les fruits du jardin (caramboles, bananes, papayes, pamplemousses verts et noix de coco). Quelle hospitalité !

Nous avons fait le tour de l’île de 11 km à vélo. Nous sommes partis du principal village Vaiea qui est situé près du débarcadère, nous avons longé la mer en passant par les autres villages de l’île qui ne sont que quelques poignées de maisons perdues dans la végétation, pris la route traversière qui monte bien raide mais d’où nous avons vu un beau panorama inoubliable sur le lagon.

Baignade à la plage de Tereia, une belle plage de sable fin au bout de l’île où l’on peut rejoindre à pied le motu d’en face quand la marée le permet.

Cette île est paisible, sauvage, encore préservée et idyllique. Sans bar, juste des petits snacks de plage, ni hôtel, que des pensions de famille, ni banque, il faut prévoir suffisamment de liquide sinon c’est la galère, ni jet ski, Maupiti ne connait pas la croissance touristique de Bora Bora sa grande sœur qui n’est seulement qu’à 40 km. Les habitants n’ont jamais encouragé un tel développement touristique.
Les gens vivent au jour le jour de la pêche et du coprah (huile de noix de coco). Ils sont environ 1500 habitants et ils nous disent toujours bonjour quand nous les croisons. Tout le monde se connait. Ne circulent qu’une cinquantaine de véhicules. Le soir, jeunes et moins jeunes se regroupent pour chanter et jouer de la musique avec leurs ukulélés entre autres. Ils s’entrainent pour la représentation du vendredi soir et le samedi soir se sont les danses.

Avec Manu et John un de ses amis américains de longe date qui vit sur Maupiti un an sur deux, nous sommes partis en balade en bateau jusqu’à la passe de Onoiau entre Pitihahei et Tiapa’a avec en chemin un arrêt plongée pour admirer et nager avec une énorme et majestueuse raie Manta. Sublime !

Puis pique nique à l’ombre sur le motu paradisiaque de Tiapa’a. Le lagon est d’une grande richesse et il reflète des couleurs magnifiques qui changent à longueur de journée. Une merveille !

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Pour notre dernier soir nous avons dîné avec Manu, son mari Jean Claude le jardinier et John. Soirée très conviviale, chaleureuse et sympathique.

C’est avec beaucoup d’émotions que nous faisons nos adieux à nos inoubliables hôtes qui nous ont paré de magnifiques couronnes de fleurs.

Nous reprenons la navette pour l’aéroport sous la pluie. Mais la pluie s’est transformée en déluge, on ne voyait pas à 10 m, du coup notre avion n’a pas pu se poser pour nous prendre. Il est reparti pour Raiatéa. Nous avons attendu tout l’après midi que ça se calme mais rien à faire, le vol a finalement été annulé et reporté au lendemain matin.

Nous avons donc de nouveau passé une super soirée chez Manu autour d’un bon dîner. Nous avons chanté des chansons de Cabrel accompagnées par Jean Claude au ukulélé (ça change, un peu plus exotique 🙂 )

A Maupiti, dans cette charmante et touchante famille polynésienne, nous avons eu un bel aperçu de la Polynésie traditionnelle, très croyante, authentique où l’on ressent la douceur de vivre même si la vie n’est pas facile tous les jours.

Le lendemain, le temps est couvert mais pas de problème nous avons pu décoller pour une autre île, Raiatea.

  1. Anne Cov

    Superbes plages : c’est indécent et cela ne devrait pas existé ! On est trop jaloux mais on en veut encore.

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