Penang au nord de la Malaisie

Classé dans : Malaisie | 2

du lundi 26 au vendredi 30 janvier 2015
Cette destination n’était pas du tout prévue à notre programme. Nous devions descendre en direction de Kuala Lumpur en faisant une escale dans le sud de la Thaïlande, mais où ??? On ne savait pas trop.
En parlant autour de nous, on nous a déconseillé cette région car pas sure et avec des risques d’attentats. Quant au Nord Est de la Malaisie, il est complètement inondé par la mousson. Par contre, on nous a parlé de l’île de Penang qui est soit disant très jolie et prisée des malaisiens. Alors pourquoi pas, en plus elle possède un aéroport. Voilà comment nous sommes arrivés par avion à Penang.

L’île de Penang n’est pas bien grande, elle mesure 24 km dans sa plus grande longueur et 12 km dans sa plus grande largeur. Sa capitale Georgetown est une magnifique ancienne ville chinoise très bien conservée, propice à de nombreuses promenades ponctuées par la visite des multiples temples consacrés aux cultes chinois et hindou.
L’intérieur de l’île n’est pas moins captivant avec ses temples et ses sites naturelles ; lacs, forêts, collines et plages.

Sa population est très variée, rassemblant des personnes venues s’établir sur ses rives depuis la Chine, l’Inde, la Malaisie et même l’Arménie. Les chinois représentent le peuple dominant. L’héritage chinois est aujourd’hui encore très présent dans les rues de Georgetown. On peut affirmer que Penang est une île chinoise avec une petite minorité indienne et quelques pêcheurs malais. Venir à Penang, c’est un peu aller en Chine.

Sa culture est riche et diversifiée. Cette diversité s’explique par les nombreuses influences de son passé coloniale (colonisation successive des Portugais, des Hollandais et des Anglais) et d’une grande diversité ethnique. On trouve cette diversité dans les villes et dans ses différents quartiers de Georgetown (chinatown, little india et le quartier colonial). L’architecture est influencée par cette mixité, de même que le grand nombre d’édifices religieux, taoïstes, bouddhistes, hindous, chrétiens et musulmans.

Nous commençons notre visite par la capitale Georgetown peuplée à 80 % de chinois. Elle est divisée en quartiers bien distincts :

Le premier, le cœur de la ville est Chinatown. Il est vraiment pittoresque avec ses enfilades d’anciennes maisons chinoises à un étage, qui ont souvent des portes splendides, ses nombreux magnifiques kongsis (maison utilisée pour des réunions par un clan chinois, servant également de temple) et bien sur, ici et là, quelques mosquées. Dispersées dans les rues, sur les mûrs des artistes ont réalisés de grandes et superbes peintures murales ainsi que des scènettes humoristiques en fer forgé. Comme un jeu de piste, on se promène à leur recherche.

Le village de pêcheur avec ses baraques en bois sur pilotis.

Le soir, nous allons diner en bas de notre hôtel, dans une rue animée de Chinatown et nous assistons à un spectacle traditionnel , le mak yong, danse théâtrale qui se pratiquait à la cour des sultans qui mélange histoire romantique, opéra et humour ; elle est accompagnée par un orchestre de gongs, tambours et rebabs sorte de violon. Certainement bien pour un public initié …

Le quartier little india avec ses boutiques de saris colorés et pailletés, ses échoppes de figurines religieuses et d’offrandes, ses stands de guirlandes de fleurs, ses restaurants parfumés et sonorisés de musique indienne et son temple hindou (que nous n’avons pas pu voir car il est en réfection mais nous en avons vu plein d’autres ailleurs dans la ville et au cours de nos balades en scooter).

et pour finir le quartier colonial près du port. L’hibiscus est la fleur nationale de la Malaisie. Elle figure sur les billets de banque.

C’est vraiment une très belle et pittoresque ville, très agréable à découvrir.

Les deux jours suivants, nous avons loué un scooter pour faire le tour de l’île où nous avons visité :

Le jardin botanique luxuriant, immense et très bien entretenu.

La ferme aux papillons où l’on peut voir vire volter près de 3000 papillons de 50 espèces différentes. C’est tout à fait la représentation du paradis pour les Asiatiques.

Promenade de 2h dans la forêt tropicale d’une centaine d’hectares où il est très agréable d’y marcher au frais sur les sentiers bien balisés jusqu’à un beau point de vue, entouré de cris d’oiseaux et de sifflements aigus d’insectes (cigale locale), très exotique !

Visite du surprenant temple aux serpents qui date de 1873, ainsi surnommé à cause des nombreux serpents qui vivent à l’intérieur. Ils sont immobiles et dorment enroulés sur des branches dans de gros vases, à tel point que l’on se demande, s’ils ne sont  pas en plastique. Mais non, ils ont l’œil bien vif. Ce sont des pit-vipères  vertes et jaunes très vénéneuses.

Visite du temple Kek Lok Si, considéré comme le plus grand d’Asie du sud est. Un mélange des styles chinois, Birman et Thaï. Sa construction dura plus de 20 ans. On peut y voir le hall de Bouddha, avec au centre, Bouddha entouré de ses deux disciples préférés qui furent parmi ses tout premiers élèves.

Avec ses bouddhas du genre carton-pâte et ses figurines en plâtre peint rose bonbon, on le trouve plutôt kitch mais tout de même très beau avec toutes ces couleurs.

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Balade en funiculaire sur la colline de Penang haute de 731 m où l’on a une vue imprenable sur Georgetown et la côte bordée d’innombrables buildings.

Baignade sur une très belle plage de sable fin, où des femmes voilées de noir, de la tête aux pieds, regardent et prennent en photos leurs maris, s’éclater dans l’eau chaude et turquoise ou sur des jets skis. Certaines font tout de même du parachute ascensionnel.

Les gens sont très chaleureux et la communication est très facile. Les malaisiens parlent très bien l’anglais (bien mieux que nous). Ils sont très ouverts, curieux de connaitre les visiteurs qui viennent découvrir leur pays. Il est facile d’engager la conversation, c’est même plutôt souvent eux qui viennent vers nous. Il y a toujours quelqu’un pour nous renseigner. Nous avons fait la rencontre de Duraï un sympathique et chaleureux chauffeur de taxi indien qui adore les Français.

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En outre, il est passionnant d’observer ces trois communautés très attachées à préserver leur identité, qui cohabitent sur ce petit territoire. Le contraste est remarquable entre les chinoises en mini jupe et short court, les indiennes en sari multicolore et les malaisiennes voilées et couvertes jusqu’aux pieds en couleur ou pour certaines tout en noir.

Cette première étape en Malaisie, nous a donné envie d’en découvrir d’avantage. Demain, départ pour Kuala Lumpur la capitale et ses fameuses tours Pétronas.

2 Responses

  1. papa cheray

    BRAVO POUR CE VOYAGE EN MALAISIE ON EN PREND PLEIN LES YEUX. QUE DE BEAUTES ON ATTEND DE REVER ENCORE AVEC VOS PROCHAINES PHOTOS ET COMMENTAIRES TRES EXPLICITES . BIZ/BIZ DE CHERAY.

  2. Jacqueline Burkarth

    Je suis d’accord avec papa cheray c’est vraiment très beau la Malaisie très apressionnant ses bestioles je ne serais pas très rassurée enfin c’est quand même extraordinaire je vs embrasse bisous a vous

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