Phnom Penh Capitale du Cambodge et L’île des Tisserands

Classé dans : Cambodge | 2

Du 14 au 16 décembre 2014

Le voyage entre Siem Reap et Phnom Penh a été le pire jusqu’à présent et oui c’est possible. Installés dans le fond d’un mini bus d’une quinzaine de personnes serrées comme des sardines (bon, on commence à y être habitué) si ce n’était que ça. La route est en pleine construction donc parlons plus d’une piste de terre, défoncée et très poussiéreuse. Jusque là, plutôt classique. La nouveauté c’est le chauffeur, qui roule comme un dingue, fonce double tout le monde, même les 4X4, à droite, à gauche, sur les bas côtés en klaxonnant sans cesse. Impossible de tenir assis, nous faisons des bonds violents sans arrêt qui nous tassent les vertèbres. Obligés de se rabattre et d’essayer de se tenir plié en deux sur le dossier du siège devant nous. Tout ça pendant plus de 6h comme dans une machine à laver. Dur Dur …

Autant vous dire que l’on était content d’arriver à l’hôtel, même si la chambre est au 2ème étage dans une rue super bruyante du centre dans un quartier chaud, style Pigale.

Cette capitale a été surnommée la perle de l’Asie du Sud Est à l’époque coloniale. Pour mettre en valeur les belles pagodes et le palais royal, les Français ont conçu une ville quadrillée de larges avenues bordées de luxueux bâtiments.

Le palais royal et la pagode d’argent

Jolie promenade des berges du Mékong et du Tonlé Sap où les gens se promènent et le soir venu font leur sport quotidien mais attention aux pics pockets.

Les autres facettes de Phnom Penh avec ses 1,5 millions d’habitants, sont d’énormes embouteillages, la pollution, des tas de déchets d’ordures puants qui s’entassent, la saleté, beaucoup de mendicité d’enfants et de gens estropiés (conséquence de la guerre et des mines), de prostitution et d’ados à la dérive qui snifent de la colle dans des sacs plastique. Triste spectacle.

 

Pour prendre un peu l’air et nous échapper de toute cette crasse ambiante, nous allons passer une journée à seulement 15 km au nord de Phmon Penh sur une petite île sur le Mékong appelée l’île Koh Dach ou île de la soie. C’est l’île des tisserands où sous la plupart des maisons à pilotis un ou plusieurs métiers à tisser fonctionnent tous les jours. ça fait du bien d’être à la campagne.

Ici le niveau de vie est légèrement plus élevé que sur la terre ferme car le limon y est riche et les cultures poussent généreusement et le bétail y est abondant.

Tout au nord, une jolie plage sur le fleuve avec de petites paillotes les pieds dans l’eau où les familles se retrouvent le dimanche. Il y règne une ambiance de calme et de douceur de vivre.

 

Phmon Penh et ses habitants ont beaucoup souffert à l’époque des Kmères rouges. La ville a été évacuée de ses 2,5 millions d’habitants en 48h vers les campagnes. A 15 km de là, un camp d’extermination y avait été installé et il est encore possible de le visiter aujourd’hui.

Demain, nous partons faire un tour plus au sud ouest, au bord de la mer du golfe de Thaïlande.

2 Responses

  1. papa cheray

    VOUS SUIVONS TOUJOURS AVEC AUTANT DE PLAISIR ET PARTAGEONS VOS MOMENTS DIFFICILES, DE VOUS VOIR NOUS APPORTE BEAUCOUP DE BONHEUR/ BIZ/BIZ/RE BIZ DE NOUS 2

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